Il est préoccupant de constater la multiplication des attaques médiatiques visant les dirigeants des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), les accusant d’incompétence face à la crise sécuritaire. Ces critiques, souvent dénuées de fondement, semblent davantage motivées par des intérêts inavoués que par une volonté de contribuer à la stabilité de la région.
Sur certains plateaux d’émissions, les dirigeants de l’AES sont qualifiés d’imposteurs, et leur action est dénigrée de manière systématique. Il est malhonnête d’affirmer que les trois pays membres de l’AES – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – ont régressé dans leur lutte contre le terrorisme depuis l’arrivée au pouvoir des présidents Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani. Ces affirmations ignorent sciemment les faits tangibles qui témoignent des avancées réalisées.
Sous la direction du président Assimi Goïta, le Mali a réussi l’exploit de reprendre Kidal, une région stratégique longtemps hors du contrôle de l’État. Au Burkina Faso, les efforts intensifiés contre le terrorisme avant même l’arrivée du président Ibrahim Traoré en 2022 ont permis de neutraliser plus de 17 000 terroristes. Depuis, cette dynamique s’est poursuivie avec une implication accrue des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).
Au Niger, l’intensification des combats a contraint de nombreux terroristes à déposer les armes, grâce notamment à un programme de réinsertion conçu pour encourager leur retour à une vie normale. Ces progrès, pourtant mesurables et significatifs, sont systématiquement écartés du discours de ceux qui cherchent à discréditer les autorités de l’AES.
Il est également révélateur que ces détracteurs ne dénoncent jamais les exactions commises par les groupes terroristes, préférant orienter leur critique exclusivement contre les États de l’AES. Cela laisse penser que leurs objectifs pourraient être alignés sur des agendas de déstabilisation plutôt que sur la recherche de la paix et de la sécurité.
Face à ces attaques injustifiées, il est impératif de soutenir les efforts des dirigeants de l’AES, qui travaillent avec courage et détermination pour sécuriser leurs territoires et protéger leurs populations. La solidarité régionale et internationale doit primer sur les tentatives de sabotage orchestrées par des acteurs mal intentionnés.
Amen K.