AES : L’hymne officiel de la Confédération validé pour incarner les valeurs fondatrices des États membres.

Les ministres chargés de la Culture des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont entériné, le vendredi 9 mai 2025, l’adoption de l’hymne officiel de la Confédération, selon la télévision nationale burkinabè (RTB). Cette décision intervient un mois après le lancement d’un concours visant à doter l’union d’un symbole musical reflétant son identité commune.

Lancé le 11 avril 2025, ce concours s’inscrit dans une volonté de renforcer la cohésion entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres fondateurs de l’AES. L’objectif était de créer un hymne incarnant les principes fondamentaux de l’union, tels que la souveraineté, la solidarité, la fraternité, la loyauté, l’unité, le patriotisme, la résilience, le courage, le sens du devoir et le développement basé sur les ressources internes.

L’appel à candidatures, diffusé par le ministère burkinabè de la Communication, était ouvert aux artistes ou groupes, qu’ils soient individus ou entités, résidant au Burkina Faso et originaires de l’un des trois pays de l’AES. Chaque proposition devait inclure une partition musicale complète, un enregistrement audio (avec ou sans accompagnement instrumental), les paroles en français ou dans l’une des langues officielles de l’alliance, ainsi qu’une note expliquant l’intention artistique.

Les œuvres soumises ont été évaluées sur des critères artistiques et techniques rigoureux. Les paroles devaient être claires, originales, concises et refléter fidèlement les valeurs de l’AES. Sur le plan musical, les créations devaient proposer une mélodie harmonieuse, un rythme engageant, être culturellement enracinées et d’une durée maximale de deux minutes.

Fondée en septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel s’est transformée en Confédération en juillet 2024, à la suite de la décision de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Depuis, le processus d’intégration s’est accéléré avec l’adoption d’un passeport commun, d’un drapeau, d’un emblème officiel et la planification d’une force militaire conjointe.

Amen K.

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