Le président de la République Faure Gnassingbé a fait de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), une priorité à atteindre. Le Conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 4 octobre 2023 sous sa direction, a permis de prendre un certain nombre de décisions qui ont permis d’accélérer son opérationnalisation.
Ainsi a deux mois de son déploiement effectif, les autorités du pays ont entamé des concertations avec toutes les parties impliquées. Les membres de l’exécutif ont rencontré ce 07 novembre les acteurs de la santé, constitués par des représentants des ordres, des associations de paramédicaux et des syndicats.
A cette rencontre, les ministres en charge de la santé, de l’accès universel aux soins, de l’action sociale, et la directrice de l’Institut national d’assurance maladie, ont présenté le schéma de la mise en œuvre du projet et sollicité l’implication du corps médical, qui est un acteur important du processus.
L’objectif n’est pas seulement de fournir une couverture maladie universelle, mais aussi de garantir des soins de qualité. C’est bien la mission du personnel de santé dans son ensemble », a indiqué Jean-Marie Tessi, ministre de l’accès universel aux soins.
L’Assurance maladie universelle s’’inscrit dans la mise en oeuvre de la feuille de route gouvernementale 2025 qui a pour ambition « d’offrir une identité et garantir la couverture santé et l’accès aux services de base à tous ». L’objectif principal de l’AMU est de veiller à ce que personne ne soit privé de soins médicaux nécessaires, en raison de sa capacité à payer. L’AMU garantit que tous les citoyens auront accès égal au services de santé, indépendamment de leur origine sociale, de leur statut socio-économique ou de leur lieu de résidence. Ce qui favorise l’équité en santé.
La santé est une priorité de cohésion sociale que le gouvernement a placé au cœur de sa politique de développement. Dans cette optique, l’exécutif a fait évoluer son cadre institutionnel, notamment avec la création d’un ministère délégué chargé de l’accès universel aux soins, au sein du ministère de la santé.
De façon générale, la disponibilité en ressources humaines s’est améliorée avec la décentralisation des établissements d’enseignement et des formations sanitaires, à travers la construction et l’équipement des structures selon la carte sanitaire ; Ce qui a permis une augmentation significative de l’accessibilité géographique aux soins, estimée aujourd’hui à 76%.
Farida ATCHA