Depuis plusieurs mois, Ibrahima Maïga, un fervent défenseur du régime du Capitaine Ibrahim Traoré, fait l’objet d’attaques virulentes de la part des anciens dignitaires Burkinabè du régime déchu résidant en Côte d’Ivoire. Ces individus, dont plusieurs politiciens en exil et des hauts gradés de l’armée burkinabè, se sont regroupés sur le sol ivoirien pour orchestrer des campagnes de déstabilisation contre le Burkina Faso. Leur stratégie inclut le financement d’activistes et de journalistes ivoiriens pour s’attaquer à ceux qui soutiennent les réformes et la vision du Capitaine Traoré.
Ces actions ne visent pas seulement à discréditer Ibrahima Maïga et les autres défenseurs du régime, mais cherchent également à créer des tensions entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. En alimentant des discours de haine et des informations fallacieuses, ces individus tentent de monter les deux nations l’une contre l’autre, dans le but de déstabiliser la région et de servir leurs propres intérêts politiques. Il est impératif de rappeler que ces manœuvres ne reflètent en rien la volonté des populations ivoiriennes et burkinabè, qui partagent une longue histoire de fraternité et de coopération.
Ce qui est préoccupant dans cette affaire, c’est le silence des organes de régulation des médias en Côte d’Ivoire. Les discours incendiaires prolifèrent sur les réseaux sociaux et dans certains médias classiques, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour modérer ces dérives. Cette absence de régulation donne l’impression que la Côte d’Ivoire tolère, voire encourage, une campagne de déstabilisation contre un pays frère, ce qui ternit l’image du pays sur la scène internationale.
Les autorités ivoiriennes doivent assumer leurs responsabilités et agir rapidement pour mettre fin à ce désordre. Il est crucial qu’elles clarifient leur position sur cette question et qu’elles prennent des mesures fermes contre ces fugitifs burkinabè qui utilisent le territoire ivoirien comme base arrière pour leurs intrigues. Sans une réaction adéquate, ces individus continueront d’alimenter la division et de mettre en péril la stabilité de la région.
En mettant fin à ces manœuvres, la Côte d’Ivoire pourra démontrer son engagement pour la paix et la stabilité, non seulement pour préserver ses relations avec le Burkina Faso, mais également pour protéger son propre territoire des manipulations malveillantes. Les autorités ivoiriennes doivent rappeler aux conspirateurs qu’ils ne pourront pas se servir de leur sol comme un sanctuaire pour fomenter le chaos, et qu’au besoin, ils seront renvoyés dans leur pays d’origine pour répondre de leurs actes devant la justice.
Amen K.