Le récent rapport de Transparency International Niger sur la gouvernance depuis la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en juillet 2023 suscite des interrogations quant à ses véritables objectifs. À première vue, l’organisation semble pointer du doigt une supposée concentration des pouvoirs entre les mains des militaires et une militarisation des fonctions civiles. Toutefois, cette analyse frôle le ridicule et s’inscrit dans une stratégie évidente de manipulation orchestrée par la communauté internationale pour faire pression sur le CNSP.
Le CNSP, en renversant le régime de Mohamed Bazoum, a dénoncé la mauvaise gouvernance qui prévalait, notamment la corruption et l’impunité qui gangrenaient les institutions. Pourtant, le rapport de Transparency International tente de faire croire que le nouveau régime ne fait que reproduire les mêmes travers. Cette accusation est infondée et montre une volonté manifeste de discréditer les autorités actuelles, qui s’efforcent de restaurer la sécurité et la stabilité dans un pays en proie à des menaces terroristes constantes.
Il est également important de remettre en question les critiques émises sur la gestion de la Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale (Coldeff). Transparency International affirme que cette institution promeut l’impunité et le favoritisme, une accusation qui semble détachée de la réalité. Le CNSP a opté pour une approche pragmatique en choisissant de récupérer les fonds détournés sans nécessairement poursuivre les auteurs en justice, une démarche visant à apaiser les tensions dans un contexte où le pays a besoin de stabilité. Interpréter cette approche comme une preuve de mauvaise gouvernance est non seulement malhonnête, mais relève également d’une manipulation grossière de l’opinion.
Il est clair que ce rapport, relayé avec complaisance par certains médias comme RFI, n’a d’autre but que de pousser le CNSP à céder le pouvoir à des civils plus facilement influençables. Cette tentative de déstabilisation, sous couvert de défense de la démocratie et de la bonne gouvernance, cache des intentions inavouées. Manipuler ainsi l’opinion publique est non seulement une injustice, mais une insulte aux efforts du CNSP pour sécuriser le pays et protéger ses citoyens.